« Je t’aime moi non plus » : dans la relation ambivalente de l'écrivain à son école – premiers engouements ou rejet des modèles et de l'idée qu'écrire s'enseigne – se lit le caractère fondateur de l’expérience scolaire. Celle-ci contribue à construire la posture de l’écrivain ; elle éclaire aussi po
Voir toute la description...
« Je t’aime moi non plus » : dans la relation ambivalente de l'écrivain à son école – premiers engouements ou rejet des modèles et de l'idée qu'écrire s'enseigne – se lit le caractère fondateur de l’expérience scolaire. Celle-ci contribue à construire la posture de l’écrivain ; elle éclaire aussi po
« Je t’aime moi non plus » : dans la relation ambivalente de l'écrivain à son école – premiers engouements ou rejet des modèles et de l'idée qu'écrire s'enseigne – se lit le caractère fondateur de l’expérience scolaire. Celle-ci contribue à construire la posture de l’écrivain ; elle éclaire aussi pour partie son imaginaire. L’École a un pouvoir d’engendrement de formes, de thèmes, que l’on songe à la rhétorique, à la grammaire. De quelle manière l’écrivain rejoue-t-il ou déjoue-t-il les modèles scolaires ? Questionner ce lien matriciel à l'origine de fictions, de styles, tel est le projet de ce livre. Que doit la littérature à l’École ? Pour étudier ces rapports complexes de l’écrivain à l’institution scolaire entre 1850 et 1960, les contributions réunies dans ce volume analysent itinéraires, positions ou œuvres de Barrès, Proust, Péguy, Colette, Nizan, Perec, ou encore Albert Memmi.
Voir toute la description...