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À l’heure où la mobilité humaine s’annonce aux côtés du réchauffement climatique comme le plus grand défi de notre siècle, il importe de penser les contours d’un monde commun qui ne se paie ni des mots d’une globalisation économique autorisant une libre circulation des capitaux et des marchandises qu’elle refuse aux hommes par l’édification galopante de murs aux frontières, ni d’un État universel, dont les relents totalitaires et coloniaux passent pour inacceptables au lendemain du XXe siècle. Requise par notre temps, une cosmo-politique qui évite le double écueil de la domination et de la réduction de la pluralité humaine, ne peut se dessiner qu’en faisant de l’ouverture de la communauté nationale à l’extériorité, à l’extranéité et à une conflictualité proprement politique, son principe le plus fondamental.

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Commun parce que divisé

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Le monde à l'épreuve de l'étranger

À l’heure où la mobilité humaine s’annonce aux côtés du réchauffement climatique comme le plus grand défi de notre siècle, il importe de penser les contours d’un monde commun qui ne se paie ni des mots d’une globalisation économique autorisant une libre circulation des capitaux et des marc

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Auteur(s): Bisiaux, Sophie-Anne

Editeur: Editions Rue d'ULM

Collection: Actes de la recherche à l'ENS

Année de Publication:2016

pages:218

ISBN:978-2-7288-3592-8

eISBN:978-2-7288-1100-7

À l’heure où la mobilité humaine s’annonce aux côtés du réchauffement climatique comme le plus grand défi de notre siècle, il importe de penser les contours d’un monde commun qui ne se paie ni des mots d’une globalisation économique autorisant une libre circulation des capitaux et des marc

À l’heure où la mobilité humaine s’annonce aux côtés du réchauffement climatique comme le plus grand défi de notre siècle, il importe de penser les contours d’un monde commun qui ne se paie ni des mots d’une globalisation économique autorisant une libre circulation des capitaux et des marchandises qu’elle refuse aux hommes par l’édification galopante de murs aux frontières, ni d’un État universel, dont les relents totalitaires et coloniaux passent pour inacceptables au lendemain du XXe siècle. Requise par notre temps, une cosmo-politique qui évite le double écueil de la domination et de la réduction de la pluralité humaine, ne peut se dessiner qu’en faisant de l’ouverture de la communauté nationale à l’extériorité, à l’extranéité et à une conflictualité proprement politique, son principe le plus fondamental.

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